Appendix Note C, Extract from the Theory of Probabilities of LaPlace
"Nous devons donc envisager l'état présent de l'univers, comme l'effet de son état antérieur, et comme la cause de celui qui va suivre. " Une intelligence qui pour un instant donnée, connaîtrait toutes les forces dont la nature est animée, et la situation respective des êtres qui la composent, si d'ailleurs elle était assez vaste pour soumettre ces données à l'analyse, embrasserait, dans la même formule, les mouvemens des plus grands corps de l'univers et ceux du plus léger atome: rien ne serait incertain pour elle, et l'avenir, comme le passé, serait présent a ses yeux. L'esprit humain offre, dans la perfection qu'il a su donner à l'astronomie, une faible esquisse de cette [189/190] intelligence. Ses découvertes en mécanique et en géométrie, jointes à celle de la pesanteur universelle, l'ont mis à portée de comprendre dans les mêmes expressions analytiques, les états passés et futurs du système du monde.
"En appliquant le même méthode à quelques autres objets de ses connaissances, il est parvenu à ramener à des lois générales, les phénomènes observés, et à prévoir ceux que des circonstances données doivent faire éclore. Tous ses efforts dans la recherche de la vérité, tendent à le rapprocher sans cesse à l'intelligence que nous venons de concevoir, mais dont il restera toujours infiniment éloigné. Cette tendance propre à l'espèce humaine, est ce qui la rend supérieure aux animaux; et ses progrès en ce genre, distinguent les nations et les siècles, et fondent leur véritable gloire." — Laplace, Théorie Analytique des Probabilités. [190/191]
Appendix Note D, On Miracles
The view taken of miracles in Chapter VIII. is the same as that contained in the work of Butler, on the Analogy of Religion to the Constitution and Course of Nature. Inquiries connected with the Calculating Engine, impressed it very forcibly on my own mind, and I have drawn the illustrations chiefly from that subject. 1 cannot, however, forbear referring the reader to the opinion of Sir J. Herschel, expressed at the beginning of his letter to Mr. Lyell, (see Note I. p. 225,) because it confirms me in the belief, that the more profoundly we inquire into the mechanism of nature, the more certainly we arrive at that conclusion. [191/192]