[L'auteur a généreusement partagé ce matériel de son Les Guillotinés de la Révolution Française. Nos lecteurs voudront peut-être visiter. — George P. Landow]
Homme politique français (Decize le 25 août 1767 - Paris le 28 juillet 1794). Député à la Convention (1792), admirateur de Robespierre, membre de la Montagne et du club des Jacobins, il demande l'exécution sans jugement du roi, et prône une république égalitaire et vertueuse. Membre du Comité de salut public (30 Mai 1793), il précipite la chute des Girondins et devient le théoricien et l'Archange de la terreur. Commissaire aux armée, il se montre implacable à l'égard des responsables pusillanimes ou corrompus et contribue à la victoire de Fleurus (26 juin 1794). Entraîné dans la chute de Robespierre (9 Thermidor), il est guillotiné [dans le Larousse guillotiné le 10 Thermidor an II]
Fils d'un chevalier de Saint-Louis, qui s'était établi près de Noyon, à Blérancourt. Il fit ses humanités au collège des Oratoriens de Noyon, et son droit à Reims. Après le 10 août, nommé député à la Convention nationnale, il siégea à la Montagne, à côté de Robespierre, dont il devint l'ami et le séide. Nommé membre du comité de Salut Public, il fit partie du groupe des «gens de la haute main». Commissaire de la Convention aux armées, il partit dans le Bas-Rhin avec Philippe le Bas. Il montra dans les combats un inébranlable courage, et dans l'application des lois martiales et de la discipline, une inflexible rigueur.Mais grace à cette sévérité énergique, il fut l'un des plus puissants organisateur des armées de la République. Partisan dévoué de Robespierre, dont il seconda toujours la politique, il tomba au lendemain du 9 Thermidor (28 juillet 1794) — © MONTAGNARDS ET GIRONDINS
Dernière modification août 1 novembre 2010