[L'auteur a généreusement partagé ce matériel de son Les Guillotinés de la Révolution Française. Nos lecteurs voudront peut-être visiter. — George P. Landow]

Ce publiciste et homme politique français (Alençon le 15 novembre 1757 à Paris 24 mars 1794) était Fondateur (1790) et directeur du journal le Père Duchesne, substitut du procureur de la commune de Paris (1792), il mena une lutte acharnée contre les Girondins et les modérés (1793) et inspira la plupart des mesures de salut public prises par la Convention. Il fut éliminé, avec son groupe, par Robespierre.

Il devint après le 10 août substitu du procureur de la Commune et fut momentanément arrêté par ordre des Girondins contre lesquels se déchaina sa verve de polémiste. Prenant à son compte le programme social des "Enragé", il poussa aux mesures extrêmes et fut un des fondateurs du culte de la déesse Raison, Arrêté par ordre de Robespierre, il fut guillotiné. — © L'histoire de la France édition Larousse

Journaliste et homme politique français né à Alençon le 15 novembre 1757 guillotiné à Paris le 24 mars 1794. Rallié aux idées révolutionnaire, il fonda dès 1790 le Père Duchesne qui, dans un style populaire et violant, devint le porte-parole des révolutionnaire extrémiste. Substitut de Chaumette à la Commune insurrectionnelle de Paris après le 10 août 1792 et chef du Club des Cordeliers, il mena sous la Convention une lutte acharnée contre les Girondins, qui le firent arrêter par la commission des Douze le 18 mai 1793. Son arrestation, en déclenchant le mouvement populaire de la sans-culotterie le 31 mai 2 juin 1793, précipita la chute des chefs de la Gironde. Libéré, Hébert adopta le programme des enragés, réussit à faire adopter certaines mesures économiques et sociales par la Convention et prit part au mouvement de déchristianisation. Après avoir dénoncé l'offencive des indulgents (Danton, Camille Desmoulins) qui réclamaient la fin de la Terreur en décembre 1793 janvier 1794, il critiqua "la nouvelle faction des endormeurs, c'est à dire les robespierristes, la politique gouvernementale d'équilibre entre les factions" et proposa un programme social précis. Menacé d'être débordé sur sa droite comme sur sa gauche, le Comité de Salut public dirigé par Robespierre fit d'abord arrêter Hébert et les extrémiste ou hébertistes le 12 mars 1794, qui furent condamné à mort par le tribunal révolutionnaire. L'arrestation et l'exécution des ultra-révolutionnaires, qui furent suivies peu après de celles des indulgents, désorientèrent le mouvement populaire de la sans-culotterie, et furent peur-être un prélude à la chute de Robespierre et des robespierristes. — © Le Robert des noms propres.


Dernière modification août 1 novembre 2010