[L'auteur a généreusement partagé ce matériel de son Les Guillotinés de la Révolution Française. Nos lecteurs voudront peut-être visiter. — George P. Landow]
Ministre Girondin des affaires étrangères en 1792, puis commandant de l'armée du Nord, il fut vainqueur à Valmy puis à Jemmapes et conquit la Belgique, battu à Neewinder et rappelé à Paris, il passa dans les rangs Autrichiens.
Général français né à Cambrai le 25 janvier 1739 décédé à Turville Park Oxfordshire le 14 mars 1823. Officier en 1758, il participa à la guerre de sept ans, puis entra dans la diplomatie secrète en 1763 et fut chargé par Choiseul de plusieurs missions. Chef de la Garde nationale, acquis aux idées révolutionnaire, lié à Mirabeau, à La Fayette et au duc d'Orléans, et membres du Club des Jacobin en 1790, il fut nommé ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement girondin le 10 mars 1792 et contribua à décider Louis XVI à déclarer la guerre. Après le revoi des ministres girondins le 13 juin, il démissionna le 15 juin Commandant en chef des armées du Nord, il gagna, avec Kellermann, la bataille de Valmy contre les Prussiens, puis celle de Jemappes contre les Autichiens, et occupa la Belgique. Après la formation de la première coalition début 1793, Dumouriez proposa un plan d'offencive qui fut adopté, entra en Hollande le 16 février 1793, s'empara de Breda le 25 février, mais il fut vaincu à Neerwinden le 18 mars 1793, puis à louvain le 21 mars par le duc de Saxe Cobourg avec qui il entra en relation. Accusé de trahison Dumouriez livra aux Autrichiens les commissaires envoyés par la Convention pour enquêter sur sa conduite, avant de passer lui-même à l'énnemi. Ses défaites et leurs conséquences construirent la chute des Girondin.
Dernière modification août 3 novembre 2010