[L'auteur a généreusement partagé ce matériel de son Les Guillotinés de la Révolution Française. Nos lecteurs voudront peut-être visiter. — George P. Landow]
Jean Antoine Nicolas Caritat, Marquis de Condorcet, est né le 17 septembre 1743 à Ribemont, en Picardie, dans une famille noble. A onze ans, il est envoyé par son oncle au collège des Jésuites de Reims, puis à quinze ans à Paris dans le collège de Navarre lui aussi tenu par les Jésuites.
Il se distingue comme mathématicien en 1765 par son Essai sur le calcul intégral. Il entre à l'Académie des sciences en 1769 à 26 ans et en devient le secrétaire perpétuel. Puis en 1782 à l’Académie française, il était en fait plus intéressé par les applications mathématiques (Probabilités), en particulier à l’économie et au progrès social, qu’aux mathématiques pure, Il est ami avec Turgo, Voltaire et d'Alembert. Il rédige pour l'encyclopédie des articles d'économie politique.
Epoux de Gruchy Marie Louise Sophie, et il combat la peine de son mort et l'esclavage et lutte en faveur de l'égalité des droits. Député à l'assemblée législative et à la Convention, il propose un projet de réforme de l'instruction publique en 1792. Il prévoit cinq niveaux d'instruction : les écoles primaires, les écoles secondaires, les instituts, les lycées et la Société Nationale des Sciences et des Arts.
Proche des Girondins, il ne vote pas la mort de Louis XVI, ce qui l’oblige à se cacher à partir de juin 1793 jusqu'à ce que les agents de la Terreur le retrouve et l’arrêté comme Girondin, lors de la terreur, il écrit son Ïuvre principale Esquisse d'un tableau historique des progrès de l'esprit humain, en prison. Convaincu que les sciences vont connaître un immense développement, il affirme que le progrès de l'humanité peut être assuré grâce à une éducation bien orientée.
Condamné à mort, il s'empoisonne à Bourg-la-reine le 29 mars 1794 pour échapper à l'échafaud.
Dernière modification août 6 novembre 2010