[L'auteur a généreusement partagé ce matériel de son Les Guillotinés de la Révolution Française. Nos lecteurs voudront peut-être visiter. — George P. Landow]
La République manque de bras. Les veufs, les hommes mariés sans enfants, le célibataires, tous âges de 18 à 40 ans, vont en faire l'expérience que la Convention à décidé que 300 000 d'entre eux ne seront pas superflus pour défendre les frontières. Au moment où presque toute l'Europe des rois a rejoint l'Autriche et la Prusse contre la France, le manque d'effectifs créait un problème crucial auquel il fallait remédier sans tarder. Jusqu'ici, les levées avaient été volontaire. Désormais, chaque Français peut, du moins en pricipe, être réquisitionné à concurrence des besoins pour législateur n'a pas jugé bon de préciser les procédure du recrutement. A défaut du volontariat pur et simple, trois procédés sont possibles : le volontariat avec prime, l'élection et le tirage au sort. L'attribution de la prime incombe aux municipalités urbains, ce qui interdit d'étendre le système en milieu rural. Pour ce qui conserne l'élection du volontaire, on imagine sans peine les éventuelles difficultés: les riches voudront envoyer les pauvres, les patriotes seront prompts à élire les aristocrates, qui de leur côté caresseront les mêmes projets. Le tirage au sort apparaît donc comme un système des plus équitables et des plus pratique. Mais l'incorporation de ses futurs soldats alimente encore les débats. La perspective de les amalgamer aux troupes régulière ne fait pas l'unanimité, d'autant qu'on craint qu'il ne soient portés à la désertion
Dernière modification août 6 novembre 2010