[L'auteur a généreusement partagé ce matériel de son Les Guillotinés de la Révolution Française. Nos lecteurs voudront peut-être visiter. — George P. Landow]
L'avocat, député aux Etats généraux, il se classa vite parmi les plus ardends partisans des réformes. C'est lui qui lança à l'Assemblée, pour excuser les meurtres de Foulon et de Bertier, cette apostrophe fameuse: «Ce sang était-il doc si pur! Lameth, il combattit » — © L'Historire de France édition Larousse
Homme politique français (Grenoble 1761 - Paris 1793) Avocat au parlement de Grenoble, membre des Etat du Dauphine réunis à Vizille (1788), il fut élu député du Tiers Etat aux Etat généraux (1789). Porte-parole de la bourgeoisie libéral montante, il fut un des orateurs les plus brillants de l'Assemblée nationale constituante où, avec A. Duport et A. de Lameth (le triumvirat), il s'opposa à maintes reprises à La Fayette et à Mirabeau, surtout lorsque celui-ci défendit les prérogatives royales. Toutefois, après la fuite manquée du roi (de la Varennes) et l'affaire du Champs de Mars (juillet 1791), il se rallia à La Fayette et aux monarchistes constitutionnels du Club des Feuillants et, se rapprochant de la cour, tenta de jouer le rôle de conseiller secret. Il fut condamné à mort et guillotiné sous la Terreur. Auteur d'une Introduction à la Révolution française (écrite en 1792, et publiée en 1843), Barnave, le premier, a formulé, plus d'un demi-siècle avant Marx, la théorie de la révolution bourgeoise, posant que les progrès des techniques et du commerce et le développement de la propriété industrielle constituent la préparation à "une révolution dans la lois politiques." — © Le Robert des noms propres
Dernière modification août 31 octobre 2010