La Mythologie du Rhin (1862). Formatting and text by George P. Landow. [You may use this image without prior permission for any scholarly or educational purpose as long as you link your document to this URL in a web document or credit the Internet Archive and Oxford University and link to the Victorian Web web document or cite it in a print one.]
by Gustave Doré (1832-83 from X. B. Santine'sOr, que voyons-nous dans ces quatre moyens si tranchés de restituer les dépouilles humaines aux quatre éléments, à l'air, à l'eau, à la terre et au feu? quatre genres de funérailles, de tout temps, et même encore aujourd'hui, pratiqués aux Indes, parmi les sectateurs de Brahma, de Bouddha ou de Zoroastre. Les Guèbres de Bombay, comme les derviches noyeurs du Gange, en savent quelque chose. Donc voilà quatre preuves pour une en faveur du système qui donne aux Celtes une origine indienne. Quant à moi, je le déclare, cette quadruple preuve achève de me convaincre.
On doit croire que l'usage des arbres de mort et des noyades posthumes dura séculairement dans la vieille Gaule comme dans la vieille Germanie. Vers 1560, des ouvriers hollandais, occupés à fouiller un atterrissement du Zuyderzée, rencontràrent, à une grande profondeur, plusieurs troncs d'arbres miraculeuseinent conservés par pétrification. Chacun de ces troncs avait été habité par un homme, dont il conservait quelques débris, eux-mêmes presque fossilisés. Évidemment, c'était le Rhin, ce Gange de l'Allemagne, qui les avait charriés jusque-là , l'un portant l'autre.
Bibliography
Santine, X. B. La Mythologie du Rhin. Paris: L. Hachette, 1862. Internet Archive version of a copy in the library of the University of Oxford. Web. 22 February 2014.
Last modified 23 February 2014