[L'auteur a généreusement partagé ce matériel de son Les Guillotinés de la Révolution Française. Nos lecteurs voudront peut-être visiter. — George P. Landow]

Homme politique français né et décédé à Paris le 13 février 1754 - le 17 mai 1838. Devenu boiteux après un accident, il ne put entrer dans l'armée et, bien que dépourvu de vocation religieuse, fut destiné à la carrière ecclésiastique et étudia au séminaire de Saint-Sulpice. Ses origines aristocratiques lui permirent d'obtenir l'abbaye de Saint-Denis (diocèse de Reins). Agent général du clergé de France en 1780, évêque d'Autun en 1788, il fut élu député de son ordre aux Etats généraux en 1789. Lecteur des philosophes acquis aux idées nouvelles, il se prononça dès le début des séances pour la réunion des trois ordres et joua un rôle prépondérant à l'Assemblée nationale constituante, où il contribua à faire voter la mise à la disposition de la nation des biens du clergé, lors de la fête de la Fédération le 14 juillet 1790, il célébra la messe au champs-de-Mars. Il fut accusé après le 10 août 1792, d'avoir intrigué à Londres pour le duc d'Orléans, ayant tenté en vain de se disculper, il repartit en Angleterre en septembre 1792, et fut mis sur la liste des émigrés. Après avoir séjourné quelque temps au Etat Unis, il revin en France avec sa metresse, Mme Grand (qu'il épousa en 1803, lors de la chute de Robespierre. Grasse à Barras, il fut nommé ministre des relations extérieure.


Dernière modification août 31 octobre 2010