[L'auteur a généreusement partagé ce matériel de son Les Guillotinés de la Révolution Française. Nos lecteurs voudront peut-être visiter. — George P. Landow]

1. Conventionnel français (Yolet le 16 mars 1756 - Paris le 16 décembre 1794). Responsable des noyades de Nantes, un détraqué, un malade à qui son pouvoir absolu lui a monter à la têt — © Journal de la france

2. Né à Yolet-le-Doux (Cantal) le 16 mars 1756, décédé à Paris le 16 décembre 1794. Fils d'un propriétaire terrien, il devint magistrat. Engagé dans la lutte politique il était au début de la révolution l'orateur écouté d'une société de pensée.Elu député du Cantal à la Convention, il vota la mort du roi. Envoyé en mission en Normandie à l'été 1793, il sévit à partir du 8 octobre 1793, qu'il se distingua dans l'horreur et la férocité. Aidé par des collaborateur aussi cruels que lui, il extermina par centaines des prêtres et des suspects, sans jugement, il est le contructeur du "bateau à soupape" sur laquel on embarque des prisonniers et que l'on coule au milieu du fleuve. C'est ce qu'il fit à plusieurs reprises en novembre 1793. Il est aussi l'inventeur du " mariage républicain", qui consiste à ligoter ensemble un homme et une femme qu'on précipite ensuite dans le fleuve, après les avoir exposés aux insultes des bourreaux et des sans-culottes. Ces moyens jugés insuffisants, carrier ordonna de fusiller les prisonniers. Il écrit au général Haxo le 13 décembre 1793 :" Je vous ai ordonné d'incendier les maissons des rebelles, d'en massacrer tous les habitants et d'en enlever toutes les subsistances" (L'historien Michel Mourre a évalué ses victimes à 16 000). Après la chute de Robespierre, il fut arrêté bien qu'ayant participé à la conspiration thermidorienne, condamné à mort le 25 novembre et guillotiné © Les convotionels régicide

3. En 1785, dans la petite ville d'Aurillac, s'installe un nouveau procureur qui revient dans sa province après avoir terminé ses études de droit à Paris. C'est Jean baptiste Carrier qui, quelques mois plus tard, se marie avec la fille d'un marchand local, Son cabinet prospère rapidement car il est actif et procédurier; il a hérité la ténacité laborieuse de son père, cultivateur tenancier. C'est un grand homme maigre, taciturne, âpre au gain. Sa taille est un peu courbée, comme celle d'une guêpe. Son teint basané lui donne l'air sombre et on devine, rien qu'à le voir, qu'il nourrit des rancĎurs contre le régime féodal, dont a pu souffrir sa famille. On dit aussi que l'intempérance n'est pas le moindre de ses défauts. — © Chronique de la Révolution édition Larousse


Dernière modification août 3 novembre 2010