Une note à cette édition WWW: ••• = ce matériel disponible uniquement en anglais. « Le Bouc Émissaire face aux canons » d'abord paru dans Loi et Transgression, textes réunis par Christianne d'Haussy. Paris: Didier-Erudition [Distributeur]. George P. Landow a créé la version HTML et ajouté tous les liens vers des documents dans VW. Dr. Laurent écrit, «Je remercie Mme. Clare Brown du Department of Special Collections and Western Manuscripts de la Bodieian Library pour son aide précieuse. Les extraits de la correspondance Hunt/Combe sont reproduits ici avec l'autorisation de la Bodleian Library. J'ai retranscrit les manuscrits le plus fidèlement possible, en conservant la ponctuation d'origine, sans inclure toutefois les mots rayés.»

The Scapegoat [Bouc émissaire], 1854, huile sur toile, 86 x 138 cm, Lady Lever Art Gallery, Port Sunlight.

En 1856, lorsque le peintre anglais William Holman Hunt, de retour d'un voyage de deux ans en terre sainte, présenta au public son Bouc émissaire, l’accueil fut dubitatif et Hunt confia à un ami: «the dealers and' purchasers look upon it very shyly (...) all pronouncing it painful in subject, and some confessing that they had never heard of the scapegoat» (Fleming 16). Toutefois, l'amertume apparente du peintre cachait peut-être un réel sentiment de succès car, depuis la fondation de •••la Confrérie Préraphaélite en 1848, Hunt et ses compagnons s'efforçaient de mettre à mal les conventions artistiques prônées par l'Ecole de l'Académie Royale et de proposer des sujets chargés d'une symbolique complexe.

Dans le cas du Bouc émissaire, il atteignit doublement son premier objectif, car montrer un animal seul dans un paysage désolé signifiait à la fois parodier les peintures animalières à la mode et défier les canons académiques. Le second objectif semblait atteint également, car la symbolique ambivalente inhérente au sujet choisi laissa le public perplexe.

Ainsi, tout en prenant soin d'indiquer ses sources, l'artiste jouait sur les limites de la double canonicité artistique et religieuse pour délivrer un message codé où affleurait un commentaire socio- politique, car nous souhaitons suggérer que les troisièmes canons servant de contexte au tableau furent ceux qui tonnaient en 1854 et 1855 autour des troupes anglaises sur le front de •••Crimée.

Contrairement à ce que pourrait laisser croire le commentaire de Hunt, l'acceptation du bouc comme icône religieuse devint rapidement unanime, notamment grâce aux citations bibliques que le peintre avait fait graver dans le cadre. "And the Goat shall bear upon him ail their Iniquities unto a Land not inhabited" (Lévitique 16:22) était inscrit dans la partie inférieure; "Surely he hath borne our Griefs and carried our Sorrows yet we did esteem him stricken smitten of God, and afflicted" (Isaïe 53:4) dans la partie supérieure.

Comme l'indique la première citation, le tableau représente le bouc sacrificiel décrit dans le Talmud et dans le Pentateuque. « Le grand Jour des Expiations », chapitre du Lévitique d'où est tiré le verset, donne les détails du rituel : le grand prêtre sacrifiait deux boucs, l'un à Yahvé, l'autre à Azazel - une puissante divinité du mal censée habiter le désert -. Le premier était immolé, le second, chargé par un symbolique filet rouge des péchés du peuple, rapportait le mal à son créateur. La seconde citation, tirée d'un chapitre du Livre d'Isaïe intitulé « Quatrième chant du Serviteur », décrit un Juste qui, pour racheter les crimes d'autrui, accepte la disgrâce et les souffrances. Le message, à lire selon le mode prophétique, établit ainsi un lien entre le bouc émissaire de l'Ancien Testament et Jésus Christ, le Rédempteur du Nouveau.

Or, la coïncidence entre l’animal et Jésus Christ était précisément ce que l'artiste souhaitait suggérer lorsqu'il conçut le filet rouge/couronne d'épines, et choisit de placer son animal sous la lumière combinée de la lune et du soleil — une allusion aux Crucifixions traditionnelles-. Il est possible que William Holman Hunt ait découvert la proximité sémantique du Bouc émissaire et de l'Agneau de Dieu dans les Bestiaires, très prisés aux 14e et 15e siècles, et à n'en pas douter au 19e parmi les Préraphaélites qui entendaient retrouver le langage oublié de cette époque. On y lisait par exemple que l'on pouvait «dire du Bouc émissaire comme de l'Agneau de Dieu: Ecce qui tollit peccata mundi. » (Charbonneau-Lassay 182). Peut-être Hunt connaissait-il en outre le texte de la Vigne Mystique, où saint Bernard faisait, lui aussi, le rapprochement entre le Bouc émissaire et l'Agneau de Dieu :

Ce nom de Bouc supplique justement, au très bon Jésus, quoique le bouc soit un animal immonde. Jésus, il est vrai, était sans péché; mais il s'était revêtu de la malheureuse chair que nos péchés ont couverte de souillures. Sa pureté sans tache lui mérite aussi le nom d'agneau; car il est non seulement exempt de tout péché mais encore il a effacé les péchés du monde entier. (Vitis mystica, XXXIII : Charbonneau-Lassay 182).

Le parallèle entre les deux animaux symboliques amène à penser que l'artiste, en réalisant sa composition, se souvint du retable de l'Agneau mystique, qu'il avait vu à Gand en 1849, où l'autel supportant l'animal immolé est justement orné du célèbre verset johannique (1 :29). Son tableau comme celui des frères Van Eyck traitent du sacrifice christique et dans les deux l'animal à l'agonie se présente sous son profil gauche.

Ainsi, grâce aux références intertextuelles et interpicturales, la dimension religieuse de l'œuvre était accessible à une large partie du public. « While the picture representing 'Azazel' was being exhibited, the public accepted without demur the traditional interpretation put upon it of its being the unhappy bearer of the sins of others, and foredoomed to suffer » reconnut Hunt (Pre-Raphaelitism and the Pre-Raphaelite Brotherhood 2:108).

Toutefois, l'interprétation orthodoxe était, de l'aveu même de l'artiste, «put upon», c'est-à-dire plaquée - ce que pressentit peut-être le public sans oser le formuler, préférant fonder ses objections sur les aspects techniques tels que la facture, le chromatisme ou la composition. Toutefois, une autre objection, moins connue, a filtré dans les mémoires de l'artiste : « there was a school of theologians... who denounced the work as heretical in its signification; to them the goat should be the bearer-of Heaven's blessings and represent the risen and glorified Saviour» (Pre-Raphaelitism and the Pre-Raphaelite Brotherhood 2:108).

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The Scaegoat. [première version] 1854-55, huile sur toile, 38 x 47 cm, City of Manchester Galleries.

Hunt était sans doute conscient de son hétérodoxie lorsqu’il substitua à l'agneau eyckien le bouc malfamé, et changea la fontaine de vie de la composition flamande, en mer Morte. Car, si de manière abstraite, le bouc pouvait être envisagé comme une figure christique, le réalisme avec lequel il était peint rendait vivants les yeux jaunes et la langue rosé dans la gueule entrouverte, évoquant irrésistiblement des associations sataniques héritées des bestiaires médiévaux, plus tentantes encore dans le projet initial, où le bouc était noir. Pour Hunt, la réputation démoniaque du bouc n'était pas une légende : le diable lui était apparu sous cette forme. Diana Holman-Hunt raconte qu'avant d'arriver sur le site d'Osdoom, son grand-père avait eu de fortes fièvres, qu'il dissipait grâce au haschisch. Lors de ses hallucinations, il avait vu le bouc-diable : «While he lay in a raging fever, drugged with hashish (...) the huge, hairy devil appeared to him once more in his delirium (...) this time in the guise of a (...) greedy and inquisitive goat » (Holman-Hunt 156).

Hunt avait-il délibérément choisi un sujet qui, par ses connotations, prêtait à confusion ? Il savait sans doute que le rite du bouc émissaire remontait à des pratiques antérieures à l'ère chrétienne, que le christianisme avait 'dépaganisées' en se les appropriant (Forsyth 186). Peut-être le choix du sujet procédait-il du souci d'établir des liens entre les traditions de la religion chrétienne et leurs antécédents païens, et de présenter le type d'une puissance surnaturelle ambivalente, à la fois divine et satanique.

Mais l'hérésie dénoncée par le groupe de théologiens pouvait avoir une explication plus fondamentale que celle basée sur des superstitions démonologiques. Effectivement, si l'on analyse la légende qui est censée avoir inspiré le tableau, le bouc représentant le Christ devrait être celui immolé au nom de Yahvé, et non celui renvoyé vers Azazel. Et une attention spéciale aux mémoires de Hunt permet une nouvelle lecture où le bouc émissaire représenterait non pas le Christ mais son Eglise : « (Jesus Christ) taught His disciples that the persecution He suffered would also follow them. His spirit had ascended to God, but His Church remained on earth subject to ail the hatred of the unconverted world. (...) The whole image is a perfect one of the persecution and trials borne by the Apostolic Church, and perhaps by the Church, as subtly understood, to this day » (Pre-Raphaelitism and the Pre-Raphaelite Brotherhood 2 :109). Si l'on considère que le bouc représente le peuple des fidèles persécuté par les impies, le lien immédiat avec la réalité contemporaine s'impose sous la forme d'une référence presque explicite à la Guerre de Crimée qui, rappelons-le, eut comme point de départ apparent une obscure querelle de moines grecs et latins à propos des lieux saints de Palestine.

L'examen du journal et de la correspondance de Hunt durant les années 1854 et 1855 où il travailla au Bouc émissaire révèlent la terreur qu'inspirèrent à l'artiste les affrontements opposant les Anglais et les Russes d'une part, les Musulmans et les Chrétiens d'autre part. Car Jérusalem, pour laquelle Hunt, en quête d'inspiration religieuse, avait embarqué le 16 janvier 1854, devint bientôt l'épicentre de toutes les tensions: en mars, la Grande- Bretagne et la France entrèrent en guerre contre la Russie sous le prétexte de défendre les lieux saints. Dans ses mémoires, Hunt se souvint : « At this time all in the Holy City were awaiting with the greatest anxiety news of the negotiations between the Allies and Russia» (Pre-Raphaelitism and the Pre-Raphaelite Brotherhood 1:419). Hunt passa l'été à étudier la théologie afin d'illustrer le plus véridiquement possible la dispute de Jésus avec les docteurs du Temple, qu'il souhaitait exposer à l'Académie l'année suivante. Il médita les duux Testaments et le Talmud ainsi que les écrits de l'historien Flavius Josèphe concernant les rites juifs et la reconstruction du Temple d'Hérode:

I was continually checked by discovery of my ignorance of Jewish ordinances, and I had to turn to Exodus, Leviticus, and the accounts of the building of the Temple; this led me on to the Talmud, Josephus, the Epistle to the Hebrews, and other books of the New Testament; the more I read the greater appeared the responsibility of my undertaking, and the more I felt disposed to reject tradition, religions as well as artistic, not convincingly true. [Pre-Raphaelitism and the Pre-Raphaelite Brotherhood 1 :406]

Au cours de ses lectures il prit la décision non seulement de s'opposer aux canons religieux et artistiques, mais également d" illustrer l'étrange légende d'Azazel. Une lettre du 10 juillet 1854 à son ami Thomas Combe en fit la première mention :

[There is a] subject which I am sanguine about... I wonder it has never before been done. It is so full of meaning... and it is so simple. The Scapegoat in the Wilderness by the Dead Sea somewhere, with the mark of the bloody hands on the head. [Bronkhurst, PR153].

En septembre, tandis que les troupes alliées débarquaient en Crimée, Hunt abandonna temporairement La Recouvrance du Sauveur au temple pour se consacrer entièrement au projet du Bouc émissaire et s'imposer deux défis : prendre pour modèle un bouc blanc et le peindre dans le paysage le plus sinistre qui soit- les marécages salins qui bordent la Mer Morte (Holman- Hunt 148).

Sur le front, l'automne 1854 fut jalonné par les batailles de l'Alma, de Balaklava et d’Inkerman: des affrontements remarquables surtout par leur encadrement militaire inepte et leur logistique défaillante, dénoncés par William Russell, le premier correspondant de guerre. Simultanément, au Proche Orient la situation politique était rendue plus instable encore par les activités terroristes de groupes armés. Dans la ville d'Hébron, où Hunt arriva le 14 novembre, les affrontements se durcissaient et la semaine précédente on y avait compté 50 morts (Bronkhurst, PRP 112). Hunt n'enregistra pas explicitement sous forme picturale les événements dont il était témoin, ou dont il était informé par la presse. Il intériorisa les violences autour de lui et les mentionna, par bribes, dans ses écrits.

Le 19 novembre, deux jours après la découverte du décor aride et nauséabond du Bouc Emissaire, Hunt, malade, fut tenté d'abandonner momentanément le projet. Il persévéra néanmoins, car capituler était un verbe trop lourdement connoté. Le soir, il inscrivit dans son journal : « I remembered that want of courage failed as much in such pursuits as mine as in war» (Bronkhurst, PRP 120). Sans doute faisait-il allusion aux manœuvres téméraires qui, le 25 octobre, avaient marqué la bataille de Balaklava: alors que l'ennemi approchait, le dernier bataillon britannique en état de porter les armes avait été sommé d'avancer, envers et contre tout. Les Highlanders en tunique rouge obéirent, la plupart au prix de leur vie. Russell, posté dans une colline surplombant la scène, fit dans le journal Times un compte-rendu poignant de la « thin red line » — qui devint instantanément le symbole du stoïcisme et de l'imperturbabilité des troupes anglaises face à l'adversité. Peu après, Hunt décida d'orner les cornes de son bouc d'un « scarlet ribbon » mentionné pour la première fois dans une lettre à •••John Everett Millais datée du 10-12 novembre 1854 (Bronkhurst, PR 153).

Le 2 décembre, de retour à Jérusalem, Hunt confiait à son ami Thomas Combe son pessimisme quant aux événements actuels, dans une rhétorique où le métatexte biblique est omniprésent:

The country is cursed, and every one who comes here shares in the evil (...)God guard and guide us all. We shall have a long and clotted road to Peace 1 fear. 1 don't see but that war was inevitable, still it was easier called up, than we shall find it to send it away. [BL. MS Eng. lett. c. 296 fol. 48,49,49v]

Au cours de l'hiver, tandis que les troupes franco-anglaises décimées assiégeaient la ville de Sébastopol, Hunt travaillait encore à son tableau. Le 11 février, une nouvelle lettre à Combe était plus explicite encore quant aux pensées politico-mystiques de l'artiste. Il voyait dans la guerre un châtiment divin:

I will not provoke myself by dwelling on such a picture as the name of England forms in my mind - particularly since the quiet which is the principal charm is so terribly sullied by only one shadow of the fearful struggle on which we are engaged, passing my mind (...). Sometimes indeed I am in despair about it. not from any fear of our men but because it (...) teaches me that God's wrath shall continue to visit us in blood. And that together with this literal fulfilment of this curse to sin shall follow many other fearful scourging to mankind such as in my weakness I can scarcely read of without trembling. [BL, MS Eng. lett. c. 296 fol. 54,54v].

En trois mois, près de 9000 Anglais étaient morts en Crimée, pourtant au printemps le siège se poursuivait, plus lamentable encore, car avec le dégel les bivouacs étaient devenus marécageux. De son côté Hunt, poursuivant ses méditations eschatologiques, écrivait à son ami •••John Lucas Tupper:

Some say we have grown old enough to hear the sixth trumpet and that we are in the midst of the beginning of the troubles that follow. I don’t know that our present battle is part of the great Battle Armaggeddon. - and there are but few to whom I would mention such a thought lest I should be an instrument of conveying an idea to our Army that they had God to fight with; but in good truth our troubles come upon us like a scourge from God and I have the many abominations of which England has been guilty brought to my mind, and I think more often than ever (...) of some means of doing my part towards purifying London of some impurities therein. [Landow 46]

Les pensées apocalyptiques et le zèle purificateur du peintre tout autant que le lieu même où il avait choisi de peindre son tableau amènent à suspecter que Hunt voulut établir parallèle entre l’êtat d'immoralité et d'impiété de Sodome, la cité cananéenne détruite par un cataclysme au 19e siècle avant Jésus Christ, et celui de la capitale britannique en 1854. En effet, Hunt insista sur le nom du lieu représenté, et inscrivit, dans l'angle inférieur gauche de sa toile « Oosdoom », l'endroit où s'élevait autrefois, disait-on, la ville de Sodome. Aux yeux du peintre, semble-t-il, Londres encourait la même sanction que Sodome car ses habitants avaient pareillement provoqué le courroux divin. Aussi, le Bouc émissaire, victime sacrificielle des nations impies est, dans le tableau, le représentant probable des quelque 118 000 soldats qui allèrent mourir au bord de la mer Noire. Ce sont ces mêmes victimes qui semblent accuser, à travers les yeux de l'animal, les visiteurs du Salon qui s'étaient réjouis de leur départ, et peu émus de leur sort.

En outre, la présence virtuelle de l'ancienne cité corrompue fait intervenir en filigrane un autre texte d'Isaïe, où l'oracle interpelle les «chefs de Sodome» pour les mettre en garde contre l'hypocrisie, et prononce ces mots : «Je suis rassasié des holocaustes de béliers et de la graisse des veaux; au sang des taureaux, des agneaux et des boucs, je ne prends pas plaisir» (Isaïe 1:11). Cette référence intertextuelle, permettait à l'artiste d'évoquer le type du martyr inutile, dont le sacrifice déplaît à Yahvé, et confirme la lecture contextualisée par les événements de Crimée.

Le message polysémique est articulé autour des dyades que forme le bouc, mi-divin, mi-satanique, représentant le Christ en même temps que son Eglise, qui rachète les péchés du peuple coupable autant qu'il attire sur lui le courroux divin. Ce message déroutant était introduit par le cadre, dessiné en grande partie par Hunt lui-même. Les étoiles ornant le bandeau supérieur sont en réalité sept pentagrammes où pentacles alternent avec pentacles inversés. Le pentacle dont la pointe regarde le ciel est un symbole positif, celui de la maîtrise absolue, de la spiritualité, de l'homme au centre de l'univers. William Holman Hunt l'a placé en deuxième, quatrième et sixième positions, en alternance avec le pentacle inversé, 'Etoile noire déchue', symbole négatif, emblème de l'animalité et schématique de la tête de bouc (Charbonneau- Lassay 185). La rangée d'étoiles permet ainsi d'orienter le message central du tableau : le bouc émissaire sacrifié pour assouvir les passions les plus nobles comme les plus impures est simultanément l'Agneau divin et l'offrande qui attire le châtiment.

L'interprétation globale, ainsi introduite par le cadre paraît assez hétérodoxe, et nie les canons artistiques ou scripturaires du moment pour privilégier une approche conciliatrice, où les religions et les croyances païennes finissent par se rejoindre, où sacré et profane sont les deux facettes inséparables de la dyade primordiale, qui permettent d'expliquer les troubles du monde contemporain.

Matériel connexe

Bibliografie

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Dernière modification 25 September 2013